Avec la baisse constante des niveaux de remboursement du régime général de Sécurité sociale, il devient de plus en plus difficile de se passer d’une bonne complémentaire santé. Environ 5 % de Français continuent pourtant à se priver de ce niveau supplémentaire de protection, bien plus souvent par manque de moyens financiers que par choix.
Selon une étude publiée en septembre 2016 par le Secours Populaire, parmi les Français les plus pauvres, la moitié a déjà renoncé ou repoussé une consultation chez le dentiste, et près de 4 sur 10 un rendez-vous chez un ophtalmologiste.
Depuis quelques années, de nombreuses communes se sont engagées dans une action d’amélioration de l’accès aux soins de leurs administrés en raison de ce constat partagé : les tarifs des contrats individuels de complémentaire santé sont élevés et de nombreuses personnes renoncent à leur couverture santé soit pour des raisons financières soit parce qu’aucune mutuelle ne souhaite assurer leur spécificités professionnelles (professions libérales, agriculteurs, artisans …)
L’action d’amélioration de l’accès aux soins cible donc prioritairement les populations exclues du dispositif de complémentaire collective obligatoire applicable depuis le 1er janvier 2016 dans les entreprises privées telles que les chômeurs, les jeunes, les fonctionnaires, les personnes en CDD, les retraités, les intérimaires…
Le Centre Communal d’Action Sociale d’Aizenay a souhaité que puisse être proposé à l’ensemble des habitants de la ville, un système de mutuelle communale.
Le 15 février 2019, le CCAS a validé le principe d’un appel à partenariat pour choisir un contrat de groupe afin de proposer aux habitants une mutuelle offrant des garanties et des conditions tarifaires attractives.