Le projet de la future Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) des Chardonnerets se dessine

En 2019, la commune a souhaité engager une réflexion pour un schéma directeur de la Zone d’Aménagement Différé Nord afin de pouvoir lancer une première tranche en cohérence avec sa stratégie de développement urbain futur. La procédure de ZAC a été choisie par le conseil municipal.

 

L’objectif d’une telle démarche est de déterminer les conditions d’urbanisation du secteur en intégrant la valorisation d’un espace naturel de protection des milieux et de « poumon vert » ouvert à la population.

La commue s’est alors entouré des compétences de l’agence Métivier Architecte Urbaniste et de ses partenaires, Julien Viniane, paysagiste concepteur, et le bureau d’études ECR Environnement pour réaliser les études pré-opérationnelles à l’aménagement de ce futur quartier. Le bureau d’études ATLAM a également contribué à cette démarche par une approche environnementale (étude de la sensibilité des espaces naturels, mesures de protection éventuelles, …).
Le périmètre retenu pour une première phase opérationnelle est compris entre les rues de La Riffaudière, de L’Anjormière et des Ormeaux.
Trois étapes se sont ainsi succédé, comprenant une phase de diagnostic (sur l’ensemble du périmètre de la ZAD), une étude de scénarios contrastés sur la première tranche opérationnelle et enfin l’approfondissement d’un scénario retenu. à l’issue de ces trois phases, un plan d’aménagement d’ensemble a été validé sur le périmètre retenu pour la première tranche.

 

 

Un projet d’aménagement « concerté »

L’implication des citoyens dans le processus de gestation d’un tel projet est gage de qualité et d’appropriation future. C’est pourquoi une démarche de concertation a été initiée avec la population pour réfléchir notamment à des pistes d’aménagement du futur parc urbain.
Le 15 février 2020, lors d’une matinée de visite à vélos des différents parcs de la ville, une vingtaine de participants, regroupant parents, enfants et élus de la commune, s’est prêté à l’exercice. Les échanges suscités lors de cette rencontre ont ainsi permis d’enrichir les propositions, particulièrement concernant le programme de jeux pour les enfants (petits et grands).
S’en suivra une exposition publique en mairie, visible d’ici la fin de l’année, qui présentera une synthèse de l’étude menée et une vision future du projet ainsi imaginé.

 

 

Un futur parc urbain :

La création du nouveau parc viendra compléter l’offre en espaces naturels et de loisirs qui manque aujourd’hui au nord de la commune. L’enjeu d’un tel parc est de créer des usages et une identité nouvelle (plus rurale) qui s’appuie sur les ressources actuelles du site.
Sur un parc de 5 hectares viennent se greffer de nouveaux quartiers avec un parti pris d’aménagement adapté aux enjeux environnementaux offrant ainsi un refuge pour la faune et la flore, un espace public de découverte de la nature et des milieux humides et un repère urbain et naturel fort pour le Nord-Est d’Aizenay.

Les haies bocagères existantes seront conservées et deux nouvelles aires de stationnement seront créées à l’est du parc (accès route de l’Anjormière) dans le respect du cadre paysager du site.

 

 

 

 

La conception du parc urbain a été pensée selon trois ambiances :

• Un « ruban périphérique » piétonnier permettant de connecter les différents quartiers qui gravitent autour du parc. Une boucle de promenade de 1300 m ouverte aux piétons, cyclistes et pratiquant des sports de glisse. Des noues paysagères qui infiltrent et récoltent les eaux pluviales des opérations de logements.

 

 

 

 

• Un espace de prairies ouvert aux visiteurs et aux usages libres qui pourront intégrer des secteurs d’éco-pâturage où la présence animale est aussi bien utile, récréative que pédagogique.

 

 

 

 

 

• Un cœur de parc naturel et préservé qui sera peu aménagé, pour le respect de la biodiversité et la conservation d’une zone humide existante. Une limitation de l’impact humain par la création d’aménagements légers propices à l’observation des milieux sensibles et à leur découverte.

 

Six secteurs d’habitat

Répondant à une logique de réduction du rythme de la consommation foncière, une densification de ce secteur est recherchée avec la production d’environ 230 logements (densité relative de 22 logements à l’hectare). La prise en compte de cet objectif tend ainsi à proposer des réponses nouvelles en matière de formes urbaines, de qualités architecturales et paysagères, de principe de stationnement, etc. C’est par conséquent un projet ambitieux et innovant qui est engagé.
Dans le respect d’une mixité urbaine et sociale, les logements individuels (libres et groupés) et collectifs cohabiteront au sein d’un espace partagé.
L’esquisse de synthèse qui a été validée définit, de manière indicative, la programmation de logements. Celle-ci comprendra de l’ordre de 110 logements individuels et 120 logements collectifs. La forme urbaine qui en découlera s’illustrera avec une hauteur des constructions allant du simple rez-de-chaussée au R+2+attiques (soit 4 niveaux).

Un cadre de vie paysager sera principalement recherché en intégrant des espaces communs susceptibles de favoriser les rencontres et les moments de convivialité. Les déplacements doux seront privilégiés sur l’ensemble du quartier (voies partagées, liaisons douces, stationnements déportés, etc.).

 

 

 

Une procédure de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC)

La commune a fait le choix d’une procédure de ZAC pour la mise en œuvre de cette opération.

La concertation prévue va notamment prendre la forme d’une exposition de quelques panneaux en mairie, d’ici la fin de l’année, afin d’expliciter un peu plus le projet et de recueillir les remarques et suggestions des uns et des autres.

Le conseil municipal aura ensuite à tirer le bilan de la concertation et à délibérer pour la création de la ZAC, première étape avant la réalisation effective du projet.

 

 

 

 

 

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